Publié le 13 février 2018
Dans ce contexte, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes a mis en place, en lien avec ses partenaires régionaux, des outils pouvant apporter une information en temps réel sur les risques allergiques lors la saison d’ambroisie, et permettant de fournir des éléments d’évaluation des politiques de lutte contre la plante, par la construction d’indicateurs, au niveau régional ou départemental (cadastre de répartition potentielle des plants d’ambroisie dans la région - modèle numérique de diffusion des pollens).
En 2016, ces outils ont été étendus au territoire auvergnat afin de prendre en compte le nouveau découpe régional et ont également été mis à jour à l’aide de nouvelles données.
Quelques résultats pour 2016 :
L’ambroisie semble continuer sa progression, et ne perd pas de terrain. L’axe nord sud autour de la vallée du Rhône reste le plus touché (départements de l’Ardèche, de la Drôme, de l’Isère et du Rhône), c’est là que la population est le plus longtemps et le plus fortement exposée. Les zones limitrophes à ces territoires ressentent progressivement quelques effets.
Sur l’ensemble de la région, peu de personnes sont très peu exposées (on estime qu’elles sont environ 40 000). A contrario, près de 10 % de la population peuvent subir les désagréments de l’ambroisie durant toute la saison pollinique de cette plante (environ 6 semaines) et la moitié les subit pendant plus de 25 jours.