En fin de semaine dernière, dans plusieurs régions de France et notamment en Auvergne-Rhône-Alpes, autour de Lyon, les habitants ont pu observer des phénomènes assez spectaculaires et très localisés de neige d’un aspect bien particulier. Pour désigner ce phénomène, on parle souvent de « neige industrielle » ou « neige urbaine » mais on devrait plutôt parler de « neige de pollution ».
En effet, il s’agit en réalité de phénomènes dus à la pollution par des particules fines émises par les activités humaines (industries, mais aussi trafic, chauffage ou même agriculture). Sans la présence de ces particules dans l’air, cette neige n’apparait pas, même si les conditions météorologiques sont favorables à l’apparition du phénomène.
D’où vient la « neige industrielle » ou, plus véritablement, la « neige de pollution » ?
Plutôt rares compte tenu des conditions à réunir, ces « neiges de pollution » ont été observées, par exemple, aux abords de Lyon et Villefranche, et autour de péages comme à St Quentin Fallavier. Elles peuvent encore se produire dans les jours prochains, à la faveur de conditions favorables à l’accumulation de particules et des conditions météorologiques, propices à ce phénomène, réunies