Mauvaise qualité de l'air sans vigilance pollution : pourquoi ?

Si vous consultez quotidiennement nos prévisions, via nos différents canaux de diffusion, vous avez dû voir que la qualité de l'air est actuellement mauvaise sur une grande partie de notre région. Pourtant, malgré ce premier constat, il n'y a pas forcément d'épisode de pollution entrainant une vigilance, ou de mesures spécifiques près de chez vous. On vous explique pourquoi. 

Depuis le 1er janvier 2021, la France dispose d’un nouvel indice national pour qualifier la qualité de l’air au quotidien. Il s’agit de l’indice ATMO. C’est sur la base de cet indice qu’Atmo Auvergne-Rhône-Alpes diffuse quotidiennement la qualité de l’air de chaque commune et des cartes de prévision. Cet indice est calculé à partir d’une méthodologie précise incluant des seuils réglementaires quotidiens à respecter pour cinq polluants.

Les seuils et les polluants retenus pour l’indice ATMO diffèrent des critères de déclenchement d’un épisode de pollution par le préfet. Et c’est cette disparité qui explique que la qualité de l’air peut être qualifiée de mauvaise sans qu’il n’y ait d’épisode de pollution.

Voici les principales différences et leurs conséquences :

• Les particules PM2.5 sont retenues pour le calcul de l’indice ATMO mais pas encore dans les critères d’activation d’un épisode de pollution. En hiver notamment, je peux donc observer une qualité de l’air qualifiée de "mauvaise" mais pas d’épisode de pollution.
• Le seuil à partir duquel l’indice ATMO est qualifié de "mauvais" pour l’ozone est plus bas que celui retenu dans les critères d’activation d’un épisode de pollution. En été je peux donc observer une qualité de l’air mauvaise mais pas d’épisode de pollution.

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Infographie réalisée par Atmo Occitanie