Les émissions de poussières des chantiers et du BTP peuvent être des contributeurs importants aux concentrations.
Un dispositif innovant de suivi et d’analyse a été mis en place ces dernières années par Annemasse agglo afin de comprendre et de proposer un cahier des charges pour les entreprises, à intégrer dans les appels d’offres, afin de limiter ces émissions.
La précédente étude avait mis en avant, sur les travaux préliminaires du tramway, des concentrations de particules hétérogènes et parfois très supérieures au niveau de fond.
Cette seconde étude s’intéresse aux travaux de construction de la ligne du tramway et aux différents postes de travaux attenants.
Le dispositif de suivi s’est une nouvelle fois appuyé sur des micros-capteurs disposés à proximité des travaux qui ont permis de remonter 137 dépassements horaires avérés de PM10 qui trouvent une explication avec l’impact des découpes des bordures, pavés, aciers et des carottages. Il ressort aussi de cette phase l’impact non négligeable du sablage des bétons.
À la suite de l’inauguration du tramway et jusqu’au début du confinement, les mesures ont continué et le nombre de pics observés s'est alors avéré très faible au regard des mois précédent (pendant la phase travaux), confirmant l’impact des chantiers sur la qualité de l’air.