La qualité de l'air se dégrade sur une partie de la région Auvergne-Rhône-Alpes, mais seules quelques zones ont affiché une "vigilance pollution". Pourquoi, dans ces conditions, cette vigilance s'est-elle limitée au bassin lyonnais, au nord Isère et à la vallée de l'Arve ?
Depuis jeudi 11 février, la qualité de l’air s'est dégradée sur notre région, en raison d’une hausse des concentrations de particules PM10 et PM2.5. La qualité de l’air est qualifiée de mauvaise sur une large partie du territoire, selon les critères définis par le nouvel indice Atmo. Cet indice intègre dorénavant les PM2.5 et c’est justement ce polluant qui conditionne ces jours-ci la dégradation de la qualité de l’air. Cette situation devrait perdurer jusqu’à dimanche, amenant alors un changement de masse d’air.
Par ailleurs, une “vigilance pollution” a été mise en place sur le bassin lyonnais et le nord Isère, ainsi que sur la vallée de l’Arve, conduisant au déclenchement d'un dispositif préfectoral vendredi 12 février et levé samedi 13, car des niveaux élevés de particules PM10 a été observés et prévus. Hors, seules les particules PM10 sont intégrées à ce jour aux critères de déclenchement de ce dispositif préfectoral (avec l’ozone, le dioxyde d’azote et le dioxyde de soufre, dont les taux sont actuellement bas), c’est pourquoi les zones concernées par une ”vigilance pollution” a été plus restreintes.
D'où viennnent ces particules ?
Je me protège
Voici les gestes à adopter en cas d’épisode de pollution :
Pour en savoir plus sur les effets des épisodes de pollutions : « Effets sur la santé »
J'agis pour réduire mes émissions de polluants
Deux leviers principaux pour réduire la pollution : le chauffage au bois et les transports routiers.
Le chauffage au bois et les transports sont deux sources principales de pollution en Auvergne-Rhône-Alpes. En moyenne sur l’année ils contribuent généralement pour moitié aux épisodes de pollution hivernaux. C’est donc sur ces deux secteurs qu’il faut agir pour retrouver un air de bonne qualité.
Comment limiter les émissions du chauffage au bois ?
Les bonnes pratiques ne manquent pas pour concilier qualité de l’air et chauffage au bois :
- Limiter l’utilisation du chauffage d’appoint et/ou peu performant comme les foyers ouverts
- Utiliser un combustible de qualité et sec
- Ne pas trop chauffer, 20°C suffit !
Pour en savoir plus : "Chauffage au bois et qualité de l'air"
Les transports routiers : une source de pollution majeure en centre-ville des agglomérations et aux abords des grands axes routiers.
Le secteur des transports demeure le principal émetteur de NOx en Auvergne-Rhône-Alpes (environ 55 %), dont la quasi-totalité des émissions sont imputables aux véhicules Diesel. Il contribue également mais dans une moindre mesure aux émissions de particules (de l’ordre de 20 %). En épisode, il constitue une source de pollution locale importante et a une incidence directe sur la santé des populations riveraines des grands axes routiers ou habitant en centre-ville des agglomérations.
Pour en savoir plus : Transport et mobilité
Le certificat qualité de l’air est un document sécurisé qui permet de classer les véhicules en fonction de leurs émissions polluantes.
Il est obligatoire
- pour circuler lorsque le préfet instaure la circulation différenciée lors de certains épisodes de pollution
- ou pour certains types de véhcules (véhicules utilitaires légers et poids lourds) pour circuler dans les zones à circulation restreinte instaurées par certaines collectivités (par exemple : Lyon et Grenoble)
Si vous devez vous procurer une vignette crit'air la démarche s'effectue en ligne. La vignette coûte 3,62 euros et est expédiée par voie postale à l'adresse figurant sur le certificat d'immatriculation, sous 10 jours.
Je reste informé(e)
Pour être informé tout au long de l'année, et recevoir des alertes en cas d'épisode de pollution :