"2016 : Donnons un nouveau souffle à la région Auvergne-Rhône-Alpes"
Une année marquée par des actions concrètes d'amélioration de la qualité de l'air
L'année 2016 a vu le lancement des "villes respirables en 5 ans" qui permettent aux collectivités de faire émerger des pratiques et solutions innovantes pour améliorer la qualité de l'air, la mise en place de nouvelles dispositions concernant les actions de réduction des émissions de polluants durant les épisodes de pollution par un nouvel arrêté ministériel qui s'est concrétisé à l'automne avec le dispositif des vignettes CRIT'AIR. Ce dernier permet une circulation différenciée tenant compte de la motorisation et de l'âge des véhicules.
Fusion, harmonisation, innovation
Pour Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, l’année 2016 a été marquée par la fusion d'Atmo Auvergne et d'Air Rhône-Alpes. Ce rapprochement se concrétise par un nouveau programme de surveillance pour les 5 prochaines années : le PRSQA 2017-2021 identifiant des orientations stratégiques et des axes de travail prioritaires.
Cette fusion a également conduit à des travaux d'harmonisation des méthodes de surveillance de l'air sur le nouveau territoire : adaptation de l’environnement informatique, construction d'un outil commun d' inventaire spatialisé des émissions de polluants, harmonisation des modèles de prévision et de diagnostic.
Mais l'année 2016 a également vu la montée en puissance des projets liés à l'innvovation avec les possibilités offertes notamment par les microcapteurs et l'implication des citoyens dans la surveillance de la qualité de l'air. L'observatoire dispose désormais d'une API permettant l'accès temps réel aux données essentielles de qualité de l'air (indices communaux, dispositifs préfectoraux).
Atmo Auvergne-Rhône-Alpes s'affirme dans son rôle d'interface pour accompagner les actions portées par les acteurs locaux et les autorités et susciter les changements de comportements des citoyens grâce à la connaissance des enjeux, son expertise scientifique et technique et son ancrage territorial. Ainsi, chaque habitant de la région doit pouvoir respirer un air de bonne qualité en tous points du territoire d’ici 5 ans.