Les indices du trimestre en un clin d’oeil
Sur le Rhône et la Côtière de l’Ain, la qualité de l’air était mitigée lors de ce troisième trimestre de l’année, avec 1 jour sur 2 représenté par un indice de qualité de l’air inférieur ou égal à 4 et un jour sur deux avec un indice de qualité de l'air compris entre 5 et 7 (qualité de l'air moyenne à médiocre). L’ozone était, à 85% du temps, le polluant majoritaire lors du calcul de l'indice de qualité de l'air au quotidien.
Les épisodes de pollution
En juillet et août, le Rhône et la Côtière de l’Ain ont connu 2 épisodes pollués, dus à des niveaux importants d'ozone. Ces épisodes de pollution étaient principalement liés à des conditions météorologiques favorables à la formation de l'ozone (températures caniculaires et apports de masse d'air chargées en ozone venant d'autres régions voire d'autres pays).
Sur ce trimestre, ces épisodes pollués ont provoqué 11 jours d'activation d'un dispositif préfectoral sur le bassin lyonnais.
Que dit le réseau fixe ?
Vis-à-vis de la réglementation annuelle, depuis le début de l’année, la valeur limite pour le dioxyde d’azote a été franchie à 22 reprises sur l'Est lyonnais et à 23 reprises sur le Sud lyonnais en proximité automobile (200 µg/m3 sur une heure à ne pas dépasser plus de 18 fois par an). Le seuil réglementaire journalier pour les particules PM10 (50 µg/m3) a déjà été franchi à 15 reprises sur le sud de l'agglomération lyonnaise en zone urbaine et à 21 reprises sur un site en proximité automobile (la réglementation autorise au maximum 35 jours de dépassements par an pour ce seuil).
Concernant l'ozone, la valeur cible (seuil journalier de 120 µg/m3 sur 8 heures à ne pas dépasser plus de 25 jours par an) est franchie sur 30% des sites du bassin lyonnais. C'est le site de Ternay, avec 45 dépassements, qui est le plus touché.