Avis de l’ANSES sur la qualité de l’air dans le métro

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Surveillance Sytral Métro de Lyon station Saxe Gambetta

Publié le 28 juin 2022

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Atmo Auvergne-Rhône-Alpes collabore depuis 2019 avec l’autorité organisatrice des mobilités lyonnaises (SYTRAL) dans l’objectif de mieux connaître la qualité de l’air dans le métro lyonnais, et de l’accompagner dans son plan de réduction des émissions de polluants. Dans cet objectif, une station fixe de mesure a été installée sur les quais de la station Saxe-Gambetta et délivre en direct depuis 2020 les niveaux de concentration en particules fines (PM10) et très fines (PM2.5). Les données sont accessibles publiquement depuis le  site web des TCL ou celui d’Atmo AuRA  sur une page dédiée contenant notamment une FAQ.

Le dispositif d’étude de la qualité de l’air dans le métro suit également les recommandations du guide de surveillance dans les Enceintes Ferroviaires Souterraines (EFS) publié par l’INERIS fin 2020 et construit avec les exploitants français de métros dont le Sytral et Kéolis.

Le protocole de surveillance prévoit diverses campagnes de mesures sur les particules et les métaux : le premier bilan 2019/2020 est disponible en ligne ; le second bilan est à venir d’ici la fin 2022.

Le 8 juin 2022, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation de l’Environnement et du travail (ANSES), a émis un avis sur la qualité de l’air concernant les enceintes ferroviaires souterraines et « confirme la nécessité de poursuivre les actions pour limiter les expositions des usagers, en réduisant les concentrations des particules en suspension dans l’air. L’Agence propose en ce sens des indicateurs de suivi pour renforcer la surveillance de la qualité de l’air dans ces environnements » 

Cet avis vient confirmer la démarche de surveillance et d’amélioration engagée dans le métro lyonnais. Bien que l’élaboration de valeurs guides pour l’air intérieur du métro (VGAI) soit abandonnée, l’ANSES préconise d’utiliser les indicateurs « Csout » proposés par le CSHPF (Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France). Ces seuils déjà utilisés par Atmo AuRA et le Sytral, viennent ainsi d’être mis à jour par l’ANSES qui estime qu’ils traduisent de manière satisfaisante l’exposition des usagers du métro. Ces indicateurs exprimés en PM10 et PM2.5 représentent des objectifs à viser dans les espaces souterrains.