Les sources de pollution

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Les activités les plus émettrices

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La qualité de l'air est étroitement liée aux substances émises dans l'atmosphère par les activités humaines et certaines sources naturelles. La pollution anthropique est principalement concentrée dans les zones urbanisées, à proximité de zones industrielles ou de grands axes de circulation. Les activités les plus émettrices sont les transports, l'industrie, le chauffage et l'agriculture. 

Contribution des activités humaines

Les émissions de ce secteur concernent le transport routier, ferroviaire, aérien, maritime et fluvial. 

Les émissions liées au trafic routier diminuent depuis une quinzaine d’années (-46% pour les NOX et -59% pour les PM2.5 depuis 2000 en Auvergne-Rhône-Alpes), grâce à une législation européenne qui impose des normes d’émissions de plus en plus drastiques sur les émissions des véhicules routiers mis en circulation (réduction catalytique sélective, filtres à particules, amélioration de la qualité des carburants...). Cependant, des efforts sur ce secteur restent à fournir compte tenu de l’augmentation continue du trafic. 

Le transport ferroviaire émet essentiellement des particules et certains métaux lourds (usure des freins, roues, rails, caténaires), la majorité des trains étant à traction électrique. Les émissions du transport aérien, maritime et fluvial ne représentent pas une contribution importante à l’échelle régionale mais peuvent constituer des sources d’émissions localement significatives. 

En Auvergne-Rhône-Alpes, le secteur des transports représente :  

• 64% des émissions de NOx 

• 14% des émissions de particules fines PM10 

• 13% des émissions de particules fines PM2,5 

 

 

Dans le secteur industrie/énergie/déchets, les plus grandes sources d’émissions sont réglementées et soumises à autorisation, voire déclaration annuelle de leurs émissions : raffineries, cimenteries, métallurgie, chimie, usines d’incinération des ordures ménagères, centrales thermiques etc… 

D’importants efforts sur les rejets d’émissions dans l’air ont été réalisés ces dernières années par les plus gros industriels, grâce à une législation de plus en plus sévère, qui a conduit à une généralisation progressive de procédés de dépollution. Néanmoins, les efforts entrepris doivent perdurer, en particulier sur le volet de la combustion de la biomasse. 

D’autres sources industrielles plus diffuses contribuent également aux émissions de ce secteur (carrières, chantiers, BTP, plateformes de compostage...) 

En Auvergne-Rhône-Alpes, le secteur industrie/énergie/déchets représente :  

• 85% des émissions de SO2 ;  

• 28% pour le CH4 

• 23% pour les COVNM 

• 19% pour les NOx 

• 16% pour les dioxines/Furanes 

• 14% pour les PM10 

• 8,8% pour les PM2,5 

• la contribution majoritaire pour la plupart des métaux lourds (Plomb, cadmium, Chrome, Arsenic, Mercure, Nickel) 

Le chauffage des locaux d’habitation représente la sourcela plus importante d'émissions de particules fines. 

Dans le secteur résidentiel, si le chauffage au bois présente des atouts en terme d’émissions de gaz à effet de serre, il peut être fortement émetteur de particules et autres composés toxiques dans l’air en raison de l'utilisation d'appareils individuels non performants, l'utilisation de bois humide ou de mauvaise qualité, du mauvais entretien du conduit de cheminée... 

Par temps froid, en Auvergne-Rhône-Alpes, le chauffage individuel au bois peut contribuer jusqu’à 80% des émissions totales de particules fines. 

La contribution du fioul, seconde énergie la plus polluante (le charbon n’étant quasiment plus utilisé), est de moins en moins importante du fait notamment d’une baisse continue de son utilisation. 

En Auvergne-Rhône-Alpes, le chauffage domestique individuel représente 54% des émissions de PM10  (dont 97% est issu de la combustion du bois). 

 

Le secteur agricole contribue majoritairement aux émissions de méthane (CH4) (élevage), et d'ammoniac (NH3) (engrais azotés, stockage de dejections animales) ainsi que de protoxyde d’azote (N2O) et de pesticides (cultures). Le travail du sol, ainsi que l’utilisation des engins agricoles et le chauffage des bâtiments contribuent dans une moindre mesure aux émissions de particules primaires et d’oxydes d’azote. 

Les émissions de ce secteur sont en légère baisse (-6% pour le NH3) depuis une quinzaine d'années en lien avec la diminution des surfaces cultivées, des cheptels et une amélioration technologique du parc d’engins agricoles. 

Des pistes concrètes d'amélioration des pratiques agricoles ou des équipements ont déjà été identifiées. 

Les efforts devront être poursuivis, notamment sur les émissions de NH3, pour lesquelles l'agriculture est le contributeur majeur. 

En Auvergne-Rhône-Alpes, le secteur agricole représente :  

• 96% des émissions de NH3 

• 84% des émissions de N2O 

• 66% des émissions de CH4 

• 18% des émissions de PM10 

• 5,7% des émissions de NOx 

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