La qualité de l'air s'est nettement améliorée depuis plusieurs années et les principaux polluants réglementés - particules fines, oxydes d'azote et Dioxyde de soufre - sont en baisse. Sans surprise, les territoires les plus exposés restent les zones proches des grandes voiries (autoroutes, voies rapides, grands boulevards) ou les centres-villes des grandes agglomérations.
Voici les dépassements réglementaires :
Ozone L’ozone étant un polluant formé dans l’air à partir de précurseurs et sous l’effet de la chaleur et du rayonnement solaire, il est plus dépendant que les autres polluants aux conditions météorologiques, principalement estivales et les variations interannuelles sont plus marquées. Compte tenu du réchauffement climatique, il est aussi plus préoccupant pour l’avenir : sa surveillance et une meilleure compréhension de sa dynamique de formation chimique restent une priorité, d’autant plus que la région observe une distinction de niveau d’ozone entre la partie est de son territoire et la partie ouest (ex-Auvergne) qui est moins touchée.
Dioxyde d'azote Avec une division presque par 2 de ses concentrations en 13 ans, le dioxyde d’azote, composé traceur de la pollution routière, reste une problématique, plus prégnante dans l’agglomération lyonnaise en 2020, à proximité des axes majeurs et avec une ampleur en baisse. La crise sanitaire ayant eu un impact sur les déplacements, ce polluant a particulièrement évolué à la baisse en 2020 et la situation reste à consolider.
Particules Les dépassements réglementaires relatifs aux particules ne sont plus constatés depuis 2017. En revanche, les seuils sanitaires recommandés par l’OMS sont quant à eux toujours franchis malgré la diminution des niveaux et des habitants moins exposés.
791 communes en Auvergne-Rhône-Alpes (abritant 63 % de la population) se situent en zone sensible pour la qualité de l’air. Elles couvrent 1/5ème du territoire régional et se situent autour des principaux pôles urbains, des grands axes de transport autoroutiers et des vallées alpines. Les pouvoirs publics doivent faire en sorte que la qualité de l’air ne soit pas plus dégradée sur ces territoires, notamment en maîtrisant les émissions de particules en suspension liées au chauffage au bois individuel et collectif. Retrouvez ici la liste des communes considérées comme « sensibles pour la qualité de l’air » (notion issue du Schéma Régional Climat Air Energie de Rhône-Alpes), essentiellement localisées dans les grands bassins de vie, à proximité des principaux axes routiers et dans les fonds de vallées alpines.