Selon les conditions de combustion le chauffage au bois peut avoir de fortes répercussions pour la qualité de l’air extérieure. A noter également que l’utilisation d’un appareil de chauffage au bois vétuste, à foyer ouvert ou mal entretenu dégrade aussi la qualité de l’air dans votre logement.
Atmo vous aide à mieux comprendre l’impact du chauffage au bois, et vous donne des solutions pour continuer à vous chauffer au bois mais en polluant moins.
Le chauffage au bois non performant (cheminées ouvertes, poêles anciens, appareils datant d’avant 2005, utilisation de bois humide…) est une source majoritaire de particules.
Les activités de chauffage étant concentrées sur la période hivernale (d’octobre à avril), la part de ces émissions augmente largement en hiver et tout particulièrement les jours de grand froid.
En Auvergne-Rhône-Alpes, le chauffage individuel au bois peut contribuer jusqu’à 80 % des émissions de particules sur la saison hivernale voire même 85 % un jour de grand froid, (température moyenne de 0°C).
Ces émissions, combinées à des situations météorologiques peu propices à une bonne dispersion des polluants en hiver, sont à l’origine de pic de pollution par les particules fines. En 2021, 75% des journées de vigilances pollution ont été provoquées par un risque de dépassement des seuils réglementaires de particules PM10.