Si le chauffage au bois est privilégié pour limiter le réchauffement climatique, attention lorsqu’il est pratiqué dans de mauvaises conditions (bois humide, foyers ouverts, appareils vétustes), il peut être fortement émetteur de particules et autres composés toxiques dans l’air.
Le saviez vous ?
Pour limiter l'impact de votre chauffage sur la qualité de l'air, les bons gestes existent !
« Mon chauffage » lors des épisodes de pollution
En quoi le chauffage au bois à un impact sur les épisodes de pollution hivernaux ?
Même s'il est neutre en terme de gaz à effet de serre, utilisé dans de mauvaises conditions, le chauffage au bois est une source non négligeable de polluants atmosphériques : particules fines (45% en moyenne sur l’année en Auvergne-Rhône-Alpes, et jusqu’à 75% certains jours d’hiver très froids) et autres composés nocifs pour la santé, notamment des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Ces émissions sont essentiellement causées par les foyers ouverts et les appareils non performants, y compris lorsqu’ils sont utilisés de manière épisodique (agrément ou appoint).
Le chauffage individuel au bois n’est pas le seul mode de chauffage à l’origine de rejets polluants, la combustion du fuel ou même du gaz génère des polluants. Cependant, pour les particules, il est très largement majoritaire : 90% des émissions de particules du chauffage proviennent des installations de chauffage au bois individuel.
Comment limiter les émissions du chauffage au bois ?
Meilleure isolation de l’habitat, appareils performants et labellisés, bois sec et de bonne qualité, ramonage et entretien régulier de son appareil de chauffage, allumage du feu par le haut : les bonnes pratiques ne manquent pas pour concilier qualité de l’air et chauffage au bois.