Suivi des particules fines "PM2.5" autour de l'aéroport de Lyon
Les mesures en direct
Atmo Auvergne-Rhône-Alpes remercie l’Aéroport de Lyon pour sa sollicitation de partenariat et son soutien financier qui permet d’ajouter à nos activités un nouveau volet de surveillance de la qualité de l’air et d’information de l’exposition de la population. Cette démarche partenariale illustre la volonté commune d’agir en faveur de la santé environnementale, en apportant des éléments objectifs et partagés sur la qualité de l’air dans les territoires riverains.
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Le partenariat entre Aéroport de Lyon / Atmo Auvergne Rhône-Alpes
Une coopération solide, fruit d'une collaboration de longue date
Depuis plus de 20 ans, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes et l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry (ADL) entretiennent un partenariat solide autour des enjeux environnementaux, en particulier ceux liés à la qualité de l’air.
Membre de l’association depuis 2001, l’aéroport s’est très tôt engagé dans une démarche volontaire de suivi de son impact atmosphérique, aux côtés des acteurs publics et des collectivités territoriales.
Ce partenariat historique a permis l’installation, dès 2001, d’une station fixe de mesure sur la commune de Pusignan (Est Lyonnais – Saint-Exupéry), encore en activité aujourd’hui. Cette station alimente les travaux de modélisation régionale et contribue aux indicateurs de suivi de la qualité de l’air dans l’est lyonnais. Plusieurs études spécifiques ont également été menées pour évaluer l’impact des activités aéroportuaires sur l’environnement local (émissions, bruit, pollens, etc.).
Un partenariat qui évolue et s'inscrit dans le programme "Territoires de vigilance"
Depuis 2023, la collaboration s’inscrit dans le cadre du programme « Territoires de Vigilance », avec un accent renforcé sur l’information et la sensibilisation des riverains. Ce nouveau volet vise à enrichir la transparence autour des données de pollution et à renforcer le dialogue avec les communes avoisinantes.
Un dispositif expérimental de micro-capteurs de particules fines (PM2.5) a ainsi été déployé dans plusieurs communes proches de l’aéroport, sur les mêmes sites que les balises acoustiques déjà en place (accès aux mesures de bruit : https://lys.flighttracking.casper.aero).
L’objectif est de compléter les mesures réglementaires par une surveillance indicative, afin de mieux appréhender les variations spatiales et temporelles de la pollution autour de la plateforme aéroportuaire.
Les données recueillies sont publiées en toute transparence sur notre site internet. Elles nourrissent les travaux d’expertise d’Atmo Auvergne-Rhône-Alpes et sont mises à disposition des citoyens, des élus et des partenaires locaux.
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Foire aux questions
Que sont particules PM 2.5 ?
Les particules PM2.5 sont des poussières très fines, en suspension dans l’air, dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres (20 fois plus petit qu’un cheveu). Elles proviennent de différentes sources : moteurs (avions, véhicules), chauffage, industries… Elles peuvent rester longtemps dans l’air et pénétrer profondément dans les poumons.
Pourquoi s’y intéresser autour de l’aéroport ?
L’activité aéroportuaire peut contribuer à l’émission de particules, en lien avec le trafic routier, les mouvements d’avions au sol ou certaines activités logistiques. Les micro-capteurs installés permettent de suivre les niveaux de PM2.5 dans la durée et d’informer les riverains.
Ces micro-capteurs produisent-ils des mesures réglementaires ?
Non. Les micro-capteurs fournissent des mesures indicatives, moins précises que celles issues des stations fixes homologuées. Ils permettent toutefois de suivre les tendances et de détecter d’éventuelles hausses de concentration. Pour garantir leur fiabilité, ils sont comparés à un analyseur de référence installé sur la station fixe de Pusignan.
Existe-t-il des normes pour les PM2.5 ?
Oui. La réglementation européenne fixe une valeur limite de 25 µg/m³ en moyenne annuelle. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus stricte, recommande de ne pas dépasser 5 µg/m³ en moyenne annuelle et 15 µg/m³ en moyenne journalière. En Auvergne-Rhône-Alpes, la plupart des stations respectent la norme européenne, mais beaucoup dépassent encore les seuils préconisés par l’OMS.
Quels sont les effets des PM2.5 sur la santé ?
Les PM2.5 comptent parmi les polluants les plus nocifs.
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À court terme, elles peuvent aggraver l’asthme, les bronchites et les allergies.
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À long terme, elles augmentent les risques de maladies cardiovasculaires, respiratoires et de cancer du poumon.
Les enfants, les personnes âgées et les populations fragiles sont particulièrement sensibles.
En matière de santé publique, les pics de pollution ont des impacts immédiats importants, mais c’est la pollution chronique (exposition sur l’année) qui entraîne les effets sanitaires les plus lourds.