Depuis 2015, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes évalue le potentiel des microcapteurs comme méthode complémentaire pour la surveillance de la qualité de l’air. Ces appareils légers et peu coûteux ouvrent de nouvelles voies - en dehors du cadre « institutionnel » - pour faciliter la mesure participative de l’air (données citoyennes, données d’entreprises privées…). Les travaux d’Atmo s’attellent à déterminer dans quel contexte, avec quelles limites et pour quelle finalité ces micro-capteurs peuvent compléter l’observatoire traditionnel.
Riche des conclusions des différents travaux et expérimentations conduits, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes a pu alimenter l’étude de l’ANSES « Micro-capteurs : quelle utilité pour connaitre l’exposition à la pollution de l’air ? », en particulier concernant son retour d’expérience sur le dispositif de Captothèque® lancé en janvier 2020. Ce dispositif a été imaginé comme lien entre les citoyens et l’observatoire régional de la qualité de l’air, en offrant à tous les habitants de la région Auvergne-Rhône-Alpes, la possibilité de mesurer l’air qu’ils respirent en empruntant gratuitement un micro-capteur. Chacun peut ainsi explorer librement son environnement, développer sa connaissance et partager ses découvertes tout en étant accompagné d’experts. Plus de 500 expérimentateurs ont été sollicités pour contribuer aux questionnaires de l’ANSES et venir confirmer et compléter les conclusions faites par Atmo. Les micro-capteurs sont des outils de sensibilisation pertinents pour appréhender le sujet de la qualité de l’air à condition qu’un accompagnement par des experts recontextualise et enrichisse l’appropriation des problématiques.