Afin d’améliorer les connaissances sur la qualité de l’air de notre région, l’observatoire Atmo Auvergne-Rhône-Alpes est en veille constante sur les outils, méthodes ou pratiques innovantes qui émergent dans la société, afin d’apporter des réponses toujours plus précises et adaptées. Après s’être par exemple approprié la technologie des micro-capteurs, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes évalue aujourd’hui le potentiel des données satellites comme complément des mesures au sol.
Atmo Auvergne-Rhône-Alpes étudie ainsi depuis 2020 quelle pourrait être l’utilisation de ces données pour mieux surveiller la pollution atmosphérique et les émissions de gaz à effet de serre. Après une première étude dédiée au dioxyde d’azote (NO2), Atmo a exploré depuis 2022 le sujet de la télédétection spatiale pour caractériser d’autres composés liés à la qualité de l’air.
Dans cette nouvelle étude soutenue par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, l’accent est mis sur deux composés chimiques : l’ammoniac (NH3), un précurseur de particules fines émis à 96 % par l’agriculture, et le méthane (CH4), à la fois gaz à effet de serre et précurseur de l’ozone troposphérique, dont les émissions anthropiques viennent essentiellement de l’agriculture (66 %) et de l’industrie (29 %).*
* Inventaire d’émissions Atmo Auvergne-Rhône-Alpes sur l’année 2020