Avec l'arrivée de l'automne, on constate une augmentation des déchets végétaux. Pour s'en débarrasser certains ont recours au brûlage de ces déchets.
Or, depuis de nombreuses années, le brûlage de déchets verts est interdit par le règlement sanitaire départemental et le non respect de cette réglementation peut amener à une amende de 750€.
Malgré cette prescription, nombreux sont encore ceux et celles qui continuent de pratiquer cette méthode afin d'éliminer leur déchets végétaux. D'après l'ADEME 15% des personnes ayant accès à un jardin ou un espace vert privatif déclarent avoir encore recours au brûlage de déchets verts en 2022.
"Ce ne sont que des éléments naturels qui brûlent" me diriez-vous.
Donc, en quoi cela est-il nocif ?
Outre le risque d'incendie et les incommodités générées pour le voisinage (odeur et fumées), cette pratique contribue significativement à la dégradation de la qualité de l'air. Lorsqu'on brûle les végétaux, une combustion incomplète s'effectue (elle a lieu quand la quantité d'oxygène est insuffisante pour permettre la réaction complète du combustible), des gaz et particules sont libérés : c'est ce qui forme la fumée. Cette dernière va par la suite se disperser dans l'air et l'atmosphère, ainsi les éléments la composant vont se retrouver évidemment dans l'air que nous respirons.
Le brûlage des déchets verts émet, d'autant plus s'ils sont humides, des niveaux importants de particules qui ont un impact sanitaire avéré.