Cette année, la reprise de la saison pollinique est particulièrement précoce. Elle dure généralement entre 8 et 9 mois par an. Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, en partenariat avec le RNSA, met tout en œuvre pour informer sur les risques allergiques, et a donc débuté les analyses de pollens dans l’air pour différents sites de la région.
Indispensables pour le développement des végétaux, les pollens, transportés via le milieu aérien d’une fleur à une autre, peuvent impacter la santé des individus. Dès le milieu de l’hiver, plus ou moins tôt suivant les conditions météorologiques, les grains de pollens refont leur apparition. Selon les pollens et selon les personnes, les symptômes allergiques sont plus ou moins forts, Ils peuvent être responsables d’allergies chez 10 à 20 % de la population.
Les pollens d’arbres sont les premiers à apparaitre entre l’hiver et le printemps. Actuellement, dans la région, ce sont surtout les pollens d'aulne et de noisetier qui sont les plus présents dans l’air.
A partir de fin mars les pollens de bouleau dont le pouvoir allergisant est plus important feront leur apparition. Ce sera ensuite le tour des pollens d’herbacées, dont les graminées. Puis dès l’été, et en particulier au mois d’août, une surveillance accrue sera effectuée pour l’ambroisie (plante sauvage envahissante), dont le fort pouvoir allergisant des pollens suscite une vraie préoccupation de santé publique en Auvergne-Rhône-Alpes. Des plans départementaux de lutte contre cette plante sont d’ailleurs en place.
Atmo Auvergne-Rhône-Alpes participe activement à la surveillance de cette pollution biologique de l’air en effectuant des relevés et des comptages de pollens sur trois sites (Clermont-Ferrand, Grenoble et Roussillon), les autres sites étant opérés par le RNSA.
Chaque semaine, les comptages de grains de pollens dans l’air pour chaque espèce, sont traduits en risque allergique, en fonction de la météo attendue et s’échelonnent de 0 (pas de risque allergique) à 3 (risque allergique élevé).