SILLON’AIR 74 : 1ers résultats d’une expérimentation inédite

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Publié le 6 octobre 2020

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Après deux ans d’expérimentation, le projet Sillon’Air 74 - qui a permis de déployer un dispositif de mesure de la qualité de l’air en mobilité sur le département de la Haute-Savoie - s'est clôturé ce lundi 5 octobre. 


À cette occasion, Eric Fournier, Président d’Atmo Auvergne-RhôneAlpes, Sylvian Herbin, Directeur Régional Enedis Alpes et Eric Poincelet, Directeur général de Pollutrack ont présenté à la presse et aux élus locaux les principales conclusions de cette expérimentation. Cet évènement de clôture a aussi été l’occasion pour Atmo Auvergne-Rhône-Alpes d’évoquer les perspectives envisagées pour le déploiement de ce type de dispositifs innovants permettant d’ouvrir la surveillance de la qualité de l’air à de multiples acteurs tout en garantissant aux citoyens une information locale cohérente et contextualisée.

Le projet en bref

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L’expérimentation Sillon’Air 74 est un projet multi partenarial entre Enedis, Pollutrack, et Atmo Auvergne-Rhône-Alpes. Ce projet
expérimente la mesure géo-localisée en temps réel et à hauteur de respiration des particules fines (PM2.5*) en mobilité. Il complète ainsi l’information diffusée quotidiennement par Atmo Auvergne-Rhône-Alpes. 70 véhicules d’Enedis équipés d’un microcapteur laser développé par la start-up Pollutrack ont sillonné la Haute-Savoie et ont pu récolter 4,5 millions de données de mesure en mobilité.

Résultats et perspectives

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Ces deux années d'expérimentation ont permis à Atmo de développer une méthodologie unique en France pour l'acquisition et l'analyse de ce type de données. Un rapport présentant des préconisations pour la mise en oeuvre de mesure en mobilité a d'ailleurs été rédigé. Il est actuellement utilisé comme guide référence par d'autres observatoires régionaux de surveillance de la qualité de l'air mettant en oeuvre ce type de dispositifs de mesure innovants. 

Atmo espère que ce projet pourra se poursuivre sur le Grand Annecy. Il en ferait une agglomération pilote sur l’intégration de nouvelles données (de différentes qualité et produites par d’autres acteurs) dans l’observatoire Atmo. Pour nous, il s’agit ainsi d’anticiper la surveillance de demain et d’innover pour garantir aux citoyens une cohérence de l’information sur le territoire et accompagner la collectivité dans la diffusion de cette information.