Publié le 11 décembre 2018
Le site Retia de Brignoud, sur les communes de Villard-Bonnot et de Froges (38), a fait l’objet de travaux de réhabilitation encadré par les services de préfecture de l’Isère. Des investigations environnementales ont mis en évidence la présence de mercure dans les sols.
Dans ce contexte, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes a mis en place un dispositif de suivi du mercure gazeux et des particules PM10 au voisinage du site, de mai 2017 à novembre 2018, dans une zone habitée potentiellement impactée.
Les objectifs de la surveillance étaient multiples :
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Vérifier les taux par rapport aux valeurs réglementaires ou de recommandations ;
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Déceler les effets de « pics » et avertir l’exploitant et la DREAL en cas de dépassements de seuils préétablis ou de signalements de nuisances (retombées de particules, odeurs, …) par les habitants. Les dépassements de seuils pourraient conduire à des adaptations du chantier voire à son arrêt temporaire, le temps de mettre en place des moyens de réduction des émissions et ainsi assurer la protection de la population voisine. Un protocole tripartite (ATMO AuRA / DREAL / RETIA) a défini les seuils et actions à mener par chacune des parties en cas de dépassements de seuils.
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Informer la population.
La surveillance s'est exercée pendant toute la durée du chantier pour évaluer les taux de pollution. Le dispositif d’alerte mis en place par ATMO a permis à l’exploitant du site d’adapter des actions environnementales concrètes sur la plateforme à chaque augmentation atypique des taux de pollution au mercure gazeux dans l’air ambiant. L’exposition « chronique » est restée proche du VTR sur l’ensemble la période. Toutefois, l’exposition « aigue » a été ponctuellement élevée durant les phases d’excavations des terres les plus polluées entre avril et juin 2018. Une baisse sensible des taux a été relevée durant la dernière période de surveillance, après transfert de l’intégralité des terres les plus polluées dans l’alvéole et fermeture de cette dernière. L’efficacité des travaux en termes de réduction des émissions de mercure gazeux semble donc avérée.
