Surveillance environnementale FINORGA à Chasse-sur-Rhône (38)

Par arrêté préfectoral du 19 avril 2021, l’entreprise FINORGA à Chasse-sur Rhône, spécialisée dans la fabrication d’intermédiaires et de principes actifs pharmaceutiques, doit réaliser une surveillance environnementale des composés organiques volatils non méthaniques (COVnm) dans l’environnement.

Les Composés Organiques Volatils non méthaniques (COVnm) sont des molécules organiques possédant au moins un atome de carbone lié, au moins, à un atome d’hydrogène, à l’exclusion du méthane. De par leurs caractéristiques, certains COV peuvent générer des effets indésirables sur la santé à long terme.

Le protocole de surveillance environnementale a été établi par FINORGA avec l’assistance d’Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, selon les prescriptions de l’arrêté préfectoral et du guide de surveillance pour les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). La surveillance environnementale est prévue pour une durée de 4 ans.  Ainsi, FINORGA a réalisé une première série de mesures en 2023 réparties sur 8 points de prélèvements à l’extérieur du site dans un rayon de 500 mètres environ. Un panel d’une quinzaine de composés avait été recherché et quantifié. En 2024, le protocole a été adapté afin de tenir compte des premiers résultats.

La réalisation des campagnes en 2024 a permis de conforter les résultats obtenus en 2023.

• Les COV quantifiés reflètent bien l’activité industrielle du site pendant les campagnes de mesures. La comparaison avec les résultats de 2023 montre globalement des concentrations inférieures en moyenne et en maximum en 2024 par rapport à l’année précédente.

• Le point le plus proche en limite de propriété présente logiquement les concentrations les plus significatives en COV. En fonction des campagnes et des polluants, les autres points autour de l’entreprise sont impactés de façon négligeable notamment selon l’axe nord-sud plus particulièrement. Dans des conditions météorologiques particulières, les points les plus éloignés peuvent être impactés ponctuellement et en faible quantité par les émissions de l’entreprise.

• La comparaison des mesures aux concentrations modélisées utilisées dans l’évaluation des risques sanitaires pour les polluants traceurs du risque apporte des résultats similaires à l’année dernière, montrant que les hypothèses retenues dans l’évaluation des risques sont majorantes par rapport aux mesures réalisées.

En 2025, la surveillance se poursuit et permettra l’amélioration des connaissances sur les niveaux d’exposition autour de l’entreprise dans l’objectif de la mise à jour de l’évaluation des risques sanitaires.