Pollens et pollution atmosphérique, gare au mélange ! L’interaction entre la pollution atmosphérique et les pollens est étudiée depuis plusieurs années. Il en ressort que le risque et la sévérité des réactions allergiques augmentent sensiblement dans des environnements où la qualité de l’air est régulièrement dégradée. Faisons le point.
Depuis plusieurs décennies, le nombre de cas d’allergies augmente dans un grand nombre de pays, et particulièrement en France. Le nombre de personnes souffrant d’allergies a plus que doublé au cours des vingt dernières années. L’allergie aux pollens toucherait plus de 20 % de la population française. L’augmentation de la prévalence (le nombre de cas) des maladies allergiques est d’origine multifactorielle, et résulte vraisemblablement d’interactions complexes entre des prédispositions génétiques et des facteurs environnementaux. La pollution atmosphérique joue un rôle dans l’augmentation du nombre de cas de ces pathologies en se comportant comme un facteur aggravant des allergies.