Qualité de l’air sur la rocade est et l'A46 Sud : étude et résultats

• Les valeurs réglementaires actuelles sont respectées en 2024 sur les sites de mesure en proximité de l’axe Rocade Est - A46 Sud, comme sur les stations de l’agglomération lyonnaise.

Les valeurs mesurées sont variables le long de l’axe pour le dioxyde d’azote et plus homogènes pour les particules PM10 et PM2,5. En effet, en cohérence avec le trafic plus intense au niveau de Saint-Priest, les niveaux mesurés au nord sur le site de Décines en proximité de la Rocade Est sont inférieurs à ceux mesurés sur le site de Saint-Priest, où ils sont plus proches de ceux mesurés en bordure du périphérique lyonnais à Villeurbanne. A l'échelle de la Métropole de Lyon, le trafic ne représente que 16% des émissions de particules PM10 alors que le secteur résidentiel en représente 56% (Inventaire 2024 - Données 2022).

En 2024, les cartographies de qualité de l’air montrent qu’i n’y a pas de population exposée sur les 14 communes à des dépassements de valeurs limites réglementaires pour le NO₂, les PM10 et les PM2,5.

• L’évolution mensuelle des concentrations de dioxyde d’azote est un peu différente sur le site en bordure de l’A46 Sud par rapport aux sites en bordure du Périphérique et de la M7

Au mois d’août notamment, les concentrations les plus élevées sont enregistrées en bordure de l’A46 Sud (site de Saint-Priest) alors qu’en période hivernale, les concentrations en bordure du périphérique sont nettement supérieures. Cela pourrait s’expliquer par une évolution du trafic différente (forte baisse en août sur le périphérique) et l’environnement plus excentré de l’A46 (moins d’émissions environnantes en dehors de l’axe).

La qualité de l’air s’est améliorée significativement depuis 2017 en proximité de l’axe, de manière similaire aux autres grands axes de l'agglomération lyonnaise, malgré l'augmentation du trafic  annuel. Ceci s’explique notamment par une baisse importante des émissions d’oxydes d’azote du trafic routier, en lien avec les avancées technologiques et le renouvellement du parc automobile.

En proximité de l’A46 sud au niveau de Saint-Priest, les niveaux de NO₂ ont baissé de 47% depuis 2017 et s’inscrivent dans la tendance des sites trafic en bordure des grands axes de l’agglomération lyonnaise (M7 et Périphérique). La baisse des niveaux de PM10 depuis cette date est plus faible (-16%) dans l’absolu, les niveaux de PM10 ayant tendance à être plus stables sur l’ensemble des stations ces dernières années.