Au niveau local, de manière aiguë ou chronique, les polluants atmosphériques ont des répercussions importantes sur les cultures et les écosystèmes (faune et flore).
• Apparition de tâches ou nécroses sur les feuilles des plantes. Ces pertes foliaires entraînent des diminutions de la croissance et un affaiblissement des plantes, les rendant plus sensibles aux attaques parasitaires (insectes, champignons) et aux aléas climatiques (sécheresse).
• Affaiblissement des végétaux et fort ralentissement de leur croissance ce qui nuit aux rendements des cultures agricoles. À titre d’exemple, en France en 2010, une perte de rendement du blé tendre de 15 % soit 6 millions de tonnes de grains non produits était imputable à la pollution de l’air (Coût économique pour l’agriculture des impacts de la pollution de l’air par l’ozone. Étude APollO, ADEME, INERIS, APCA, mai 2019). La perte financière estimée s’élevait à 1 milliard d’euros.
• Eutrophisation des milieux due aux retombées d’azote issues des émissions d’oxydes d’azote NOx et d’ammoniac (NH3) qui conduisent à enrichir les milieux et à en modifier les équilibres chimiques (+ d'infos : Acidification, eutrophisation et pollution photochimique-CITEPA).
• Déclin de certaines espèces animales pollinisatrices, difficultés de certaines espèces à se reproduire ou à se nourrir.
