L’ozone est un polluant « secondaire », c’est-à-dire qu’il n’est pas rejeté directement dans l’air par des sources de pollution mais résulte de transformations chimiques de polluants déjà présents dans l’air. Ces réactions chimiques sont déclenchées par le rayonnement solaire, c’est pourquoi l’ozone est plus présent en été et en journée. Selon le lieu et le moment, sa production ou sa destruction sera favorisée.
Les seuils réglementaires pour l’ozone
- Seuil d'information et de recommandation : 180 µg/m3 en moyenne horaire* dépassé pendant une heure
- Seuil d'alerte : 240 µg/m3 en moyenne horaire*
Populations exposées à l'ozone dans la Région Auvergne-Rhône-Alpes en 2021

Les niveaux sont en nette diminution car la formation de ce polluant a largement été contrariée par une période estivale quasi entièrement fraîche et pluvieuse : le printemps s’inscrit parmi les 3 plus frais depuis 30 ans, l’ensoleillement entre avril est septembre est en dessous des normales, les épisodes pluvieux sont fréquents et contrairement aux années précédentes, il n’y a pas eu d’épisode caniculaire. Les concentrations moyennes sur l’année 2021 sont revenues aux niveaux d’avant 2015. toutefois, la réglementation faisant référence à une moyenne sur 3 années (2019-2021) certains territoires sensibles observent encore des dépassements.
Les épisodes d’ozone en région Auvergne-Rhône-Alpes
La pollution par l'ozone affecte toutes les grandes agglomérations françaises et leurs périphéries. Cependant, les régions sous l'influence d'un climat continental ou méditerranéen, très ensoleillé et chaud en été, sont davantage sensibles à cette pollution. Par son mode de formation, l'ozone conquiert de vastes territoires, bien au-delà des agglomérations concentrant les émissions de polluants (des niveaux d'ozone très élevés sont mesurés à plus de 50 km des villes). Des dépassements des valeurs cibles destinées à la protection de la santé humaine et à la préservation de la végétation y sont régulièrement enregistrés.
Evolution des concentrations de l’ozone ces 10 dernières années
L’ozone est très dépendant des conditions météorologiques, du fait de son mode de formation. Aussi, il est plus présent les années chaudes et ensoleillées.
En 2021, les niveaux sont en nette diminution car la formation de ce polluant a largement été contrariée par une période estivale quasi entièrement fraîche et pluvieuse : le printemps s’inscrit parmi les 3 plus frais depuis 30 ans, l’ensoleillement entre avril est septembre est en dessous des normales, les épisodes pluvieux sont fréquents et contrairement aux années précédentes, il n’y a pas eu d’épisode caniculaire. Les concentrations moyennes sur l’année 2021 sont revenues aux niveaux d’avant 2015. toutefois, la réglementation faisant référence à une moyenne sur 3 années (2019-2021) certains territoires sensibles observent encore des dépassements.
Le transport, les activités économiques et l’utilisation de solvants dans les produits du quotidien sont les secteurs d’activité qui contribuent le plus fortement aux émissions des deux principaux polluants précurseurs de l’ozone : les NOx et les COV. Parmi les activités économiques, le secteur agricole contribue également aux émissions de méthane (CH4), polluant faisant partie de la famille des COV.