Publié le 6 octobre 2025
En France, 48 000 décès par an sont liés à une exposition régulière aux particules fines, et les coûts liés sont évalués entre 68 et 97 milliards d’euros par an par le Sénat.
Depuis plusieurs années, les micro-capteurs se développent rapidement tant au niveau national qu’à l’échelle européenne ou internationale. Plus petits, moins coûteux et facilement transportables comparativement aux analyseurs homologués ces micro-capteurs intéressent différents acteurs. Les collectivités s’en emparent pour équiper certains bâtiments publics et les citoyens se servent de capteurs pour mieux appréhender leur exposition individuelle.
Dans ce contexte, des projets naissent sur le territoire régional pour mettre en place de nouveaux observatoires de qualité de l’air basés sur ces mesures indicatives innovantes. Atmo Auvergne-Rhône-Alpes accompagne ces nouveaux projets pour assurer une cohérence régionale, d’une part, entre ces nouvelles technologies entre elles, et, d’autre part, avec la surveillance réglementaire de la qualité de l’air. De son côté, le Grand Annecy innove depuis plusieurs années sur son territoire en testant différentes solutions pour mesurer la qualité de l’air à l’aide de micro-capteurs, et faire ainsi avancer la recherche sur le sujet.
